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La Semaine de la Frite, une semaine pour mettre à l’honneur la denrée la plus appréciée par les Belges, un réel patrimoine national !

A l’initiative de l’Agence Wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité (APAQ-W) et en collaboration avec Unafri-Navefri ainsi que la Fédération HoReCa Wallonie, l’édition 2018 de la Semaine de la Frite s’est déroulée du 3 au 9 décembre, en Wallonie. Ce sont quelque 140 friteries labellisées « Friterie de chez nous » qui ont participé à l’évènement. Pour prétendre à ce label, plusieurs conditions doivent être respectées, à savoir vendre principalement des frites, utiliser des frites fraîches bien de chez nous, les présenter en cornet ou en barquette en carton et enfin laisser la possibilité au client de manger sur place ou bien d’emporter. Le consommateur a donc bel et bien la garantie de déguster de bonnes frites, goûteuses, qualitatives et bien de chez nous ! Cette campagne a été, une fois de plus, largement relayée par la presse. Ce secteur a véritablement le vent en poupe et peut s’enorgueillir d’un vrai capital sympathie auprès du grand public. Notre savoir-faire en la matière va bien au-delà de nos frontières et est internationalement connu et reconnu.

 

C’est comme chaque année avec bonne humeur que la campagne promotionnelle a été lancée lors d’une conférence de presse organisée dans un établissement bien connu de Wavre, « Ma belge frite ». Monsieur Emmanuel Guilbert, patron de l’établissement, a accueilli l’évènement et a régalé les personnes présentes de frites croustillantes et légères. Il est passé maître dans l’art de préparer des frites succulentes et ne jure que par la qualité de la matière première, la préparation minutieuse et la constance dans son travail.

A la suite du Grand Jojo et de Jean-Luc Fonck (Sttellla), l’hymne a, cette année, été composée par Marka et enfin dévoilé lors de cette conférence de presse, dans ses deux versions, ska et rap. Pour ce faire, l’artiste Marka a réuni autour de lui un groupe nommé « Passion Patate » et composé de musiciens, d’humoristes et de chroniqueurs à l’humour belge parfaitement assumé ! Ainsi, Laurence Bibot, Sarah Grosjean, Kody, Freddy Tougaux, Fred Janin, Stefan Liberski et Gilles Dal étaient de la partie et ont entonné avec humour et conviction ce refrain « On veut des frites dorées et bien cuites, digestes et légères, on veut de la pomme de terre » !

Un clip mettant en scène  les joyeux drilles autour d’un fritkot, lui aussi parfaitement représentatif de cette culture populaire en son sens le plus noble, a été réalisé. Ce clip (version ska et rap) est visible sur le site www.semainedelafrite.be et les friteries participant à l’action s’y trouvaient reprises, par province. Vous avez pu les repérer au travers du matériel promotionnel qui avait été mis à leur disposition et reprenant, entre autres, une affiche du groupe  « Passion Patate » au grand complet, occupé à déguster un cornet de frites.

Durant cette semaine, une petite portion de frites était gracieusement offerte dans les friteries participantes, contre remise d’un bon téléchargeable et dès 5 € d’achat.

Le métier de frituriste parlons-en!

Ce segment spécifique de l’activité Horeca belge, regroupe plusieurs centaines d’établissements en Wallonie.

Le secteur privilégie de travailler une matière première qualitative, de choisir soit une huile végétale soit une graisse animale adéquate et à changer très régulièrement.

 

La frite, du champ au cornet !

Différentes professions interviennent dans ce secteur économique de premier plan. Tout d’abord, les agriculteurs travaillent sans relâche pour proposer des pommes de terre de qualité. Majoritairement, deux variétés se distinguent, la Fontana et la Bintje. Incontestablement, la Bintje reste le premier choix des frituristes proposant des frites fraîches et ce en raison de sa croustillance et de son goût savoureux. Ce sont ensuite les transformateurs qui entrent en jeu et sont chargés d’éplucher, de découper les pommes de terre en bâtonnets d’une taille homogène. Les frites fraîches sont lavées à l’eau froide dans le but d’enlever l’excès d’amidon et sont ensuite séchées.

Ces frites fraîches passent ensuite dans les mains expertes des frituristes qui pochent tout d’abord les frites, dans de l’huile végétale ou de la graisse de bœuf afin d’en retirer l’humidité. Il s’agit, après refroidissement, de replonger les frites dans un bain à 170-175° jusqu’à obtention d’une frite parfaite ! Selon les dires avisés de Bernard LEFEVRE, Président d’Unafri-Navefri, « une bonne frite doit successivement nager, chanter pour enfin sauter ».

Il est économiquement et socialement primordial de soutenir toute cette filière. En termes de chiffres et ce uniquement en Wallonie, celle-ci représente 500 producteurs professionnels, une vingtaine de sociétés pour la plupart restées familiales, 45.000 hectares cultivés et une production s’élevant à  2.500.000 tonnes. Les frites belges sont présentes dans plus de 150 pays à travers le monde et leur exportation représente quelque 2 milliards d’euros.

 

S’il était encore nécessaire de le rappeler, la Frite a été reconnue en tant que patrimoine immatériel par toutes les régions et communautés de Belgique, ce qui permettrait de la rendre éligible au patrimoine de l’Unesco, rien de moins. La Frite revêt une connotation culturelle et sociétale majeure dans notre pays. Elle rassemble et régale un public large et hétéroclite. En outre, selon les dires des frituristes les plus avisés, une frite dorée et parfaitement cuite se met à chanter d’une manière tout à fait particulière. Il n’existait probablement pas de meilleur moyen de rendre hommage à ce fleuron gastronomique qu’en le chantant. Un hommage à la belge, somme toute !